Actualités

Samedi 9 décembre 2023 à 15H au foyer communal de Saint Mamert du Gard : Conférence

L’ARTISANAT DU FEU EN LANGUEDOC DURANT L’ANTIQUITÉ TARDIVE (IV e -VI e s.)
À TRAVERS LA PRODUCTION DE CÉRAMIQUES ET DE TUILES

Les exemples du Viala à Saint-Mamert (Gard) et de Las Cravieros à Fanjeaux (Aude)

Maxime Scrinzi
docteur en archéologie, Mosaïques Archéologie, chercheur associé à l’UMR5140, Montpellier
Christophe Vaschalde
docteur en archéologie, Mosaïques Archéologie, chercheur associé à l’UMR7298, Aix-en-Provence
Julien Chardonneau-Henneuse
doctorant en archéologie, université Paul Valéry Montpellier III, ISEM
Benoît Favennec
docteur en archéologie, INRAP, chercheur rattaché à l’UMR5140, chercheur associé à l’UMR5608

2023 12 09 L’Affiche

Jeudi 20 mars à 20h30

La conférence prévue de M. Domergue est annulée en raison des risque sanitaire  :  la vie de M.Vallat de Parignargues avec projection de photos de son village.

lieu : Saint Mamert du Gard , salle Dumont (parking à proximité)

6 et 7 juin 2020

Journées généalogique à Saint Mamert du Gard

Affiche_genealogie

A vos souvenirs :

Des photos du village et de sa population à voir ou commenter (où, quand, qui ?)

  • à voir, une photo prise devant l’église de Saint-Mamert en 1951, 25 enfants entourent le maréchal-ferrant Rodier. Lire la suite
  • à commenter, d’autres photos  concernant des sorties des clubs du village,  de repas : merci, par avance, pour votre contribution lien

et toujours, le Parcours « Patrimoine du village «  

le  dépliant 2019 « découvrez le patrimoine « 

Le four à pain de la rue Chardonnaud :

 lien vers la page

Cérémonies de commémoration du 11 novembre 1918

lien vers la page

vers ces photos

A voir aussi  :

  • le four communal de Saint Mamert : adjudication de 1784

lire la suite

  • la sortie du Samedi 9 juin 2018 « découverte des capitelles et Bergeries »

lire la suite

Le four communal de Saint-Mamert en 1784

 

Les minutes du notaire Bonnaud, conservées aux Archives départementales du Gard, recèlent quelques actes concernant Saint-Mamert. Ainsi, à la date du 1 janvier 1784, on peut lire ce « bail du four de St Mamet ». Les quatre pages du document fournissent des détails intéressants sur la vie quotidienne au village quand le pain était l’aliment de base.

Ce sont les consuls de l’époque, Jacques Subremont et Jean Ferrier, qui traitent avec Jean Gaussen et Louis Teissier. Ces derniers, mentionnés comme « travailleurs de terre » et habitant le village, acceptent le marché solidairement et pour un an aux conditions suivantes :

  • ils iront prendre les pains crus chez les habitants et les leur rapporteront « cuits et bien apprêtés » ;
  • ils seront tenus de cuire trois fois par semaine, les jeudi, vendredi et samedi, sauf pendant la saison des récoltes où la cuisson aura lieu tous les jours à condition qu’il y ait une fournée entière ;
  • pour chauffer le four ils iront couper du bois dans les garrigues et les communaux du village.

Pour ce travail les fourniers recevront la rétribution d’un pain sur soixante. La rente annuelle qu’ils doivent à la communauté, payable à la sainte Madeleine, s’élève à deux cents livres.

D’autres conditions sont précisées. D’abord un changement dans les habitudes : il sera désormais interdit sous peine d’amende de donner aux fourniers de la pâte ou des cadeaux pour le carnaval ou les fêtes de Pâques. Ensuite, une tradition qui se maintiendra jusqu’au début du XXe siècle : les habitants pourront utiliser le four pour y faire cuire leurs « cassolles » (casseroles) ; les fourniers devront leur laisser pour cela la clé du four ou recevront une indemnité de six deniers par « cassolle » s’ils effectuent eux-mêmes la cuisson. Dernière condition : les fourniers devront fournir gratuitement deux « charges » de bois pour le feu de la saint Jean-Baptiste ou payer une livre quatre sols.

Le four en question se trouvait au début de la rue de la Mazade (actuellement arrière du salon de coiffure). Jusqu’en 1866 ce bâtiment abritait la « Maison commune ». Tout le rez-de-chaussée était occupé par le four et la mairie se trouvait à l’étage. Le plan réalisé au moment de la vente est conservé aux Archives départementales du Gard.

La nouvelle mairie étant construite, le four fut vendu à Antoine Germain qui l’utilisa encore pendant quelques années. Puis le bâtiment fut détruit et reconstruit tel qu’aujourd’hui pour respecter le nouvel alignement de la rue. Le four sera alors transporté à côté de la nouvelle mairie et fonctionnera jusqu’en 1906. Il fut détruit en 1955 à l’occasion de la construction de la nouvelle école.